Une charge sur Pélargir et un Officier de moin

Un mois passa après l’attaque de la cité détruite, le Rogtar Trup Urgash pensait encore à la défaite de la Horde Sanglante sur ce territoire mort et plein de débris. C’est à ce moment qu’une des rares et intelligentes idées du large et puissant semi-troll se mit en marche. Il allait attaquer la grande cité connue sous le nom de Pelargir. Mais il avait besoin de plus d’idées pour celle-ci.

C’est à ce moment qu’il rencontra Wapkagut le capitaine de Barad-dûr, avec son armure d’os brunâtre, de sa super cape bleu légendaire, de ses armes et de sa saleté de monture noire comme une roche de volcan. Urgash grimaça sous son casque sanglant juste en imaginant la discussion qu’il aurait. Et non, ce n’était pas la première fois qu’ils se parlaient, mais à chaque fois, cela finissait presque en bataille devant la banque qui touche la grande tour sombre.

- Ahahha ! Encore en vie toi !
- Arg ! Ouais ! Je ne suis pas venu ici pour me faire narguer encore ! Je viens profiter, pendant que tu es de passage, pour te donner une petite idée qui pourrait t’intéresser !
- Essaye toujours...
- Une attaque sur Pelargir avec tes troupes et les miennes !

Après quelques temps de réflexion, le capitaine Wapkagut appliqua un simple signe positif pour ensuite dire qu’il allait en parler avec son Grand maître Bouche de Sauron le grand. Le Rogtar Trup avait l’obligation d’aller avertir son Prak-Hurz qu’une bataille se tiendra dans quelques jours. Mais avec un regard bien étonné, le capitaine spécula de ne pas penser à une stratégie pour la bataille, parce qu’il avait un plan diabolique qui ne tiendrait pas à passer par l’entrée, ni par la voie des mers avec les Corsaires d’Umbar.

Trois jours passèrent et la Horde sanglante avec son Prak-Hurz attendaient devant l’entrée des mines de la tour sombre. Le capitaine se pointa enfin pour dire ces quelques mots :

- Partons, nous avons un long voyage à faire !
- Arg ! Et Le plan ! Je veux le savoir ! Je n’enverrai pas mes troupes se faire massacrer, il me faut le plan pour que je les place !
-Je dirais le plan en temps et lui, ton Rogtar Trup, et toi seront les premiers à savoir.

Nous partîmes vers Minas Morgul pour conquérir un autre territoire gondorien. Après quelques jours de marche, nous avions réussi à se faufiler discrètement sur le côté sud de Pelargir. Le capitaine nous dévoila son plan pour entrer dans la cité.

- Cela fait quelques jours que mes orques de mes troupes travaillent pour faire un trou qui mènera à l’intérieur de Pelargir !
- Arg ! Bien pensé !
- Qu’est-ce que nous attendons alors !??! Massacrons ce banquet de vermines ! Har !

Le capitaine appliqua un mince sourire malicieux et entra dans le tunnel, par la suite ce fut le Prak-Hurz Ghorzach qui passa. Urgash, lui, fit signe à la grande horde de semi-trolls, d’orques et de trolls de le suivre.

C’est rendu à l’intérieur que le massacre commença, les vermines de Gondoriens n’étaient même pas préparés à cette charge. L’attaque fut sanglante, saignante, ce n’était plus une bataille, mais une boucherie pour les orques affamés avec leur soif de sang ! Après que la dernière vermine soit achevée, un Uruk de la troupe du capitaine vint le voir.

- Capitaine ! Nous avons trouvé un officier dans un des bâtiments ! Arg !
- Quoi !??! Un officier tu dis !?!? Ahahha !

Le capitaine se retourna froidement vers le Prak-Hurz Ghorzach qui avait déjà hâte de le manger et de lui arracher la tête pour un autre de ses trophées. Ensuite ce fut au tour du Rogtar Trup Urgash qui lui appliqua un mince sourire et un signe positif pour aller le massacrer simplement tous les trois.

Rendu devant le bâtiment, le capitaine, le Prak-Hurz et le Rogtar Trup défoncèrent la porte pour ensuite fouiller la maison de bas en haut. Les trois brutes arrivèrent au deuxième étage où se trouvaient au moins six vermines et l’officier. Les trois chargèrent sur les hommes qui étaient déjà prêts à les recevoir !

La charge fut vraiment brutale, le Prak-Hurz eut le temps de prendre une lance qu’il trouva au sol et de la lancer à l’officier de toutes ses forces pour essayer de le toucher. Mais le haut gradé eut juste à se tasser de quelques pas pour l’éviter. Par la suite, Ghorzach sortit sa lourde masse verdâtre et son bouclier pour aller massacrer des vermines dans le tas avec le capitaine. Urgash les suivit en élançant sa masse vers l’officier directement.

Ce fut un mince sourire sur le visage du capitaine de voir qu’il restait juste l’officier dans la salle. Les trois guerriers commencèrent à donner de puissants coups sur l’officier, mais avec grand étonnement, celui-ci était aussi rapide, puissant et stratégique qu’un lieutenant du Gondor.

Wapkagut dut replier pour cause de soin, il restait que le Prak-Hurz et le Rogtar Trup Urgash qui durent replier à leur tour.

- Rogtar Trup Urgash !?!?!
- Arg ! Ouais !?!?
- Nous allons massacrer ce bâtard ! Ensemble ! En chargeant dessus !
- Bien Prak-Hurz !

Les deux membres de la Horde Sanglante chargèrent, en criant comme s’ils étaient dans une bataille, sur l’officier aussi agile qu’un écureuil ou qu’un lièvre. L’ancien membre du Gotwarg-hai dut replier grâce à un puissant coup donné sur son bouclier, mais qui laissa le temps à Urgash d’achever le haut gradé du Gondor.

C’est avec grande satisfaction que l’officier laissa tomber sa lame au sol. Le Prak-Hurz découpa sa tête pour aller la montrer aux troupes qui se tenaient dans la cité de Pelargir. Ceux-ci tapaient sur leurs bouclier en criant « Prak-Hurz ». Après cet évènement, le capitaine ordonna de boucher avec des roches l’entrée vers Minas Tirith et celle qui donnait vers l’est. Il camoufla le tunnel qui avait servi pour entrer dans la cité.

Les esclaves de la Horde eurent l’ordre à leur tour de placer quelques cadavres entre les roches pour donner la peur à l’ennemi qui voudrait traverser ou venir dans la ville. Le capitaine plaça plusieurs archers sur le flanc nord-ouest et sur le port pour qu’aucun bateau ennemi ne passe. Et le reste des troupes restait à manger les cadavres humains ou à surveiller la cité pour d’éventuelles attaques.

Établissement

Depuis plusieurs semaines déjà, la coalition composée de la Horde Sanglante et des troupes du Mordor possédaient Pelargir, accentuant les défenses, élaborant des stratégies défensives dans les quartiers-généraux. Des entraînements militaires avaient été mis sur pieds au niveau de la Horde Sanglante. Chacun des jours de la semaine, une des quatre sections partait en entraînement au centre de la ville. Les cris et les armes se faisaient entendre puissamment. Puis les commandements de marche militaire et les chants de guerre étant répétés durant les marches. De constants tours de garde étaient effectués dans tout Pelargir et il n’était pas rare de voire plusieurs divisions de la coalition, arpenter les rues maintenant crasseuses et puantes de Pelargir… Une épaisse fumée couvrait en permanence Pelargir et les odeurs du miasme était fortement insupportable, des lieus à la ronde. Toute végétation autour des murailles semblait se détériorer rapidement et même la faune semblait fuir ce qu’était devenu Pelargir dans le bourbier, autrefois citée de commerce, maintenant devenu la citée du miasme…

Durant ses temps libres, le Prak-Hurz préparait des onguents et de la liqueur noire d’orques. C’est alors qu’en mixant un des composant de la liqueur noire avec de la sulfure trouvé sur l’Orodruin. Brassé avec rudesse, il en résultait un liquide brunâtre et fortement instable et gommeux. Dès qu’un simple choc survenait, une puissante explosion s’en dégageait. C’est alors que le Prak-Hurz empoigna son arbalète de bois sombre, y déposa un carreau dont la pointe fût enduite d’une très bonne quantité du mélange. Puis tira sur l’une des pattes du quai, celle-ci volant en éclat dans un bruit assourdissant. Le Prak-Hurz échappant un puissant rire rauque et grave à la vue de l’explosion. Les guerriers autour du terrible Prak-Hurz étant tous bouche-bée devant le spectacle. Alors quelques mots sortirent de la bouche du Chef suprême de la Horde :

-Alors guerriers!! Nous allons appeler ça, LES FLAMMES DU MORDOR!

Tous les guerriers présents crièrent de joie et d’approbation.

Ayant entendu tout ce vacarme, le Cap’tain Wapkagut se présenta tous près du Prak-Hurz pour lui demander pourquoi tous ce bruit et ces Uruk-hai agités. Le Prak-Hurz refît la même expérience devant les yeux du Cap’tain, puis celui-ci acquiesca vivement de la tête. C’est alors que le Prak-Hurz demanda une expédition minière sur l’Orodruin. Celui-ci accepta puis toute la Section Argath de la Horde, sois tout les esclaves, accompagnés des guerriers ayant les plus gros bras et la Section Goth, partirent pour l’Orodruin avec une centaine de chariots énormes. L’extraction fût rapide dû aux mineurs expérimentés et à la grosseur de leurs bras. En seulement une semaine, tout fût exécuté, et ils repartirent pour Pelargir. C’est alors que tous les guerriers qui voulaient créer les explosifs eurent une instruction sur la préparation des Flammes du Mordor. Beaucoup de guerriers moururent pour la préparation des Flammes du Mordor, mais toute la quantité nécessaire fût produite pour équiper tous les arbalétriers de la Section Argath et tous les Uruk-hai du Mordor possédant une arme de jet.

Durant ce temps, un navire pirate et les Corsaires débarquèrent, sous le commandement du Lieutenant Eralla ; sur la position défensive pour annoncer leurs plans d’attaque maritime et le Cap’tain Wapkagut accepta leur aide.

Le jour de l’assaut

Une matinée venue, des Cors Gondorien résonnèrent dans le calme quasi plat, prenant par surprise les troupes de l’Oeil, qui semblaient légèrement apeurés et affolées. Toutes les troupes matées par le Cap’tain et la Horde se ruèrent à leurs positions établies par les ordres données la veille. La Horde se positionnant en rang devant leur Prak-Hurz, celui-ci ordonnant alors à ses troupes d’enterrer les cors et les cris Gondoriens pour raviver leur peur et attiser la rage guerrière de ses troupes. Les tambours de geurre et les chants du Morthaàg résonnèrent avec puissance, impressionnant les troupes de l’Oeil, leur donnant également une flamme guerrière et de la motivation. Suite aux chants de guerre, le Prak-Hurz donna ses ordres et toutes les sections se déployèrent rapidement, tel l’éclair à leurs positions. Les émissaires envoyés vers les murailles furent abattus de quelques carreaux. Déclenchant alors la guerre, par un heureux hasard, le banquet de chaire ne possédait aucunes armes de sièges. Ne trouvant alors aucune entrée possible, et subissant des pertes, la moitié de leur troupes prirent les navires pour se rendre sur la position par le port et la berge. Le Prak-Hurz et les arbalétriers de la Section Argath les attendaient de pieds fermes. Tous préparaient leurs Flammes du Mordor.

Pendant ce temps sur les mers le navire pirate et les Corsaires firent la guerre aux premiers navires, certains réussirent à échapper à la flotte d’Umbar.

C’est alors qu’à la vue de ces navires, le Prak-Hurz donna ses commandements :

-Section Argath! Sur la cible à trois cent mètres, visez et tirez une bordée sur le Mât!!

Les carreaux volèrent avec rapidité vers les navires, créant de puissantes explosions. Des éclats de bois volant de toutes parts. Les premiers navires s’échouèrent lamentablement sous les centaines de carreaux explosifs. Les trois derniers navires atteignant la berge et débarquant rapidement sur la plage, leur infanterie. À leur tête, une Elfe et un Sergent. Pendant ce temps, le Prak-Hurz s’en alla vers la plage pour se joindre à la bataille. Les Gondoriens ne perdirent pas de temps et attaquèrent les premiers. La Section Burz, composée des plus puissants guerriers de la Horde encaissa l’assaut puis tout uruk autour de la mêle s’y joignit, inclinant le Prak-Hurz et le Capitaine. La bataille faisait rage les lames et les masses se joignant dans la rage, les troupes de la Horde continuant de chanter les airs de guerre en pleine bataille pour s’encourager. Plus la ligne tenait, puis les casques squelettiques jonchés de sang prennaient du terrain en écrasant les cadavres humains qui jonchaient sous leurs pieds. Les pertes orques furent minimes. Et les humains qui restaient debout, ont sonné la retraite vers leurs navires. Une défaite amère était alors sur la conscience de l’Étendard de l’arbre blanc, alors que du côté des troupes de l’Oeil, le sang frais recouvrait alors les casques des guerriers de la Horde Sanglante. Et la bannière qui portait l’Oeil, couvert de gloire.

» Bataille de Pélargir
» Attaque de Pelargir
» Attaque de Pelargir